jeudi 3 décembre 2009

Leçon d'humilité....d'une coccinelle de 2 ans!!

Durant le match tumultueux du Canadien, ma Grande me raconte, passionnément et d'une façon plutôt étonnante et précise, l'histoire d'Arielle. Bon, pour les ignorants, c'est la petite sirène. Elle imite le papa d'Arielle qui parle très fort et qui ne veut pas entendre de musique dans son royaume.

Moi : Ce n'est pas gentil parler fort et crier, hein?

Grande : Non, pas beau. Arielle a de la peine...

Puis, l'Homme se met à grogner contre la sainte-flanelle et, rapidement, son ton de voix s'élève de plusieurs décibels.... Résultat, vous me voyez venir...

Grande : pas gentil papa crier...

Vraiment, elle m'étonne à chaque jour. Ça allume.... Elle m'allume. Je l'adore!

dimanche 29 novembre 2009

La maisonnée ébranlée

Alors, là, vraiment, l'année 2009 s'achève et on commence à avoir hâte dans la maisonnée!!!!

Depuis début septembre, nous parvenons à jongler avec le mot le plus laid du dictionnaire : "cancer". Bon, je dois avouer que je savais que ma Soeur avait un fort caractère, une belle personnalité et une vision de la vie percutante, mais là, elle est plus grande que nature. Je l'admire. Vraiment.

Mais là, mine de rien, "life goes on" qui disent, eh bien, mon Homme me l'a bien démontré en lâchant près de 9 ans de dur labeur et en pétant les plombs, littéralement. Après de bonnes nuits d'insomnie causé par l'incertitude, le calme semblait revenir dans la maisonnée....

Oh que non! Dans le confort de mon salon, j'ai appris l'heureuse nouvelle que mes compétences et mon expertise professionnelles sont mises en doute, durant mon absence causé par l'arrivée de ma 2e princesse, alors, on me présente une nouvelle avenue dans ma carrière...vers le bas. Bon, quand ça va bien. Après plusieurs réflexions avec ma Soeur, mon Homme, ma famille et mes proches, je constate que "tout ça, s"tu ben vrai"!!!!

Je rigole, un peu. Après tout, c'est un boulot. Me reste qu'à aller voir ailleurs si j'y suis. Dans toutes ces mésaventures dans notre maisonnée, je me plais à penser, comme je le dis toujours, rien n'arrive pour rien. On se serait fort bien passer de l'épisode difficile de ma Soeur, mais pour le reste, nous avons des beaux enfants, une famille unit, des proches qui nous font du bien.

Alors, allez ouste 2009 et bienvenue 2010!!!!

vendredi 12 septembre 2008

J'y vais ou pas???

Le verdict est tombé : ma fille est encore allergique aux protéines bovines/produits laitiers. Même après son challenge de lait, qui s'est bien déroulé, elle a développé, 5 jours plus tard, des réactions allergiques.

Depuis pratiquement un an, nous planifions une semaine de vacances à Cuba. Nous souhaitons partir avec un couple d'amis et leurs 2 enfants. Pour moi, voyage rime avec ma fille. C'est inconcevable, pour moi, de partir durant une semaine sans elle. Je m'ennuierai beaucoup trop!

Avec ses allergies, nous, mais surtout mon amoureux, voit le voyage comme étant une semaine d'inquiétudes et de doutes. Pour lui, nous sommes déjà revenus. De mon côté, je ne sais plus. J'entrevois différentes alternatives afin d'apprécier le plus possible notre périple : lait maternisé en poudre, céréales de déjeuner dans mes valises, discussion avec mon agente de voyage et chère amie, discussion avec le grossiste.

Je dois également me rendre à l'évidence : ce n'est pas la seule petite fille à être allergique et à voyager. C'est certain qu'il existe des moyens auxquels je peux me tourner afin d'apprécier notre voyage tant désiré. En plus, avec le super été que nous avons connu, nous avions tous très hâte de profiter des rayons UV du Sud (oui, oui avec de la 60!)

Alors, que faire, partir ou rester? Reporter le voyage en mars prochain ou l'an prochain?

Étape par étape

Voilà que je termine ma 3e semaine de boulot. Comme c'est difficile de revenir après plus d'un an d'absence! Les collègues sont toujours aussi sympathiques, ceci contribuant grandement à ma réintégration, mais quand même.

Depuis juin, je n'avais aucun gestionnaire puisque celle en poste a obtenu une brillante promotion. Déjà que ma gestionnaire en poste lors de mon départ de mon congé m'avait annoncé qu'elle avait accepté un autre poste en décembre dernier, je me sentais, disons, laissé pour compte...

Les jours ont passé, si vite, et j'ai profité du temps qu'il me restait avec mon p'tit trésor. Mais je dois avouer que 2 semaines avant mon retour, j'ai commencé à vivre une petite angoisse. Qui sera mon nouveau patron? Comment sera sa gestion? Est-ce qu'il sera humain? Moi, qui a changé d'avis et qui veut revenir à 4 jours par semaine...

Depuis mes débuts dans ce bureau, j'ai été coacher par une gestionnaire que je qualifie de mentor. Elle savait cibler mes craintes, me rassurer, m'enrichir dans mes compétences, me questionner sur des opinions, me challenger sur des idées. Elle avait cette "drive" qui me conduisait au-delà de moi-même. Grâce à elle, j'ai franchi des échelons parce qu'elle connaissait mes capacités et mon potentiel. Totalement junior à mes débuts, me voilà, 2 ans et des poussières plus tard, tout près d'un poste tant convoité lorsque je me retrouvais sur les bancs d'école.

Bref, sans elle, je ne serais pas assise sur cette chaise en ce moment. Elle sera d'ailleurs ma coach à nouveau afin de parfaire mes capacités et d'améliorer mes compétences parce qu'elle détient une forte expertise dans notre domaine de travail. Je lui voue un grand respect et franchement, je lui dois beaucoup pour mes accomplissements.

J'arrive d'une première rencontre avec mon nouveau patron. Wow! Je crois qu'il repoussera encore les limites pour que je continue d'évoluer dans mon travail. Humain, calme, posé et structuré, voilà des qualités rassurantes pour une maman qui revient au bureau!

Je dois l'avouer, mais maintenant c'est sans pleurs, j'adore mon travail! Il y a quelques jours, je me sentais coupable d'aimer tant mon travail. Est-ce que ça veut dire que je n'aime pas être avec ma puce? Mais non! à mon retour, j'éprouvais de la culpabilité et de la tristesse lorsque j'ai avoué à mon amoureux que j'aimais mon travail et que j'étais contente d'être revenue.

La vie est bien ficelée. Au début de l'été, je chassais l'idée du retour au travail. Lorsque ma puce a commencé la garderie, je ne voulais plus revenir au boulot. Lorsque l'adaptation à la garderie s'est installée, j'éprouvais une petite envie de revenir. J'ai été angoissée de ne pas avoir de patron. Depuis mon retour, j'ai rencontré ma mentor qui, encore une fois, a trouvé les mots pour me rassurer et me sentir grandie dans cette expérience. Et, maintenant, je rencontre mon patron avec qui j'ai déjà des affinités professionnelles.

Ma fille va bien à sa garderie et j'adore mon travail, avec moins de culpabilité! J'ai franchi une autre étape...

mardi 2 septembre 2008

Envie d'un 2e miracle

Je ne sais pas si c'est parce que ma soeur est enceinte jusqu'aux yeux, parce que j'ai un collègue de bureau qui attend des jumelles, parce que je vois ma puce grandir, parce que j'aimerais agrandir ma famille, mais la maternité m'appelle à nouveau.

C'est peut-être le retour au bureau aussi. Je viens tout juste de revenir et, déjà, je réfléchis à l'arrivée d'une autre vie dans la nôtre. Est-ce logique? Est-ce réaliste?

On verra bien ce que l'avenir nous réservera. Après tout, la vie est remplie de surprises et d'étonnement!

lundi 11 août 2008

Petite victoire

Ma punaise est retournée à la garderie ce matin, sans pleurs. Même qu'elle riait lorsque j'ai franchi le seuil de la porte pour repartir! Wow! Elle reconnaît les amis et la gardienne.

Un beau petit pas de franchi ce matin. Je suis partie en douce, et elle m'a brandit sa petite main, en guise de bye bye.

L'entrée progressive, c'est gagnant!

vendredi 8 août 2008

(Gros) pincements au coeur

Ça y est. Mon congé s'effrite de plus en plus. Plus que 2 semaines avant le retour au boulot. C'est inexplicable ce que je ressens. Angoisse, fébrilité, stress aussi (au grand désespoir de F.!).

Lorsque je réfléchis à mon retour au travail, je dois avouer que j'ai hâte de retrouver mes collègues, mon espace de travail. J'adore ma nouvelle vie de maman, mais j'ai tout de même besoin de m'accomplir, professionnellement. Même si j'ai parfois (non, tout le temps) l'impression d'avoir tout perdu mes compétences et tout oublié mes capacités, j'ai hâte de retourner travailler. C'est comme viscéral j'imagine. J'adore mon boulot et j'ai hâte de connaître les nouveaux défis de cette promotion que je n'ai pas profité encore.

Par contre, cette fébrilité entourant le retour au boulot m'apporte un léger, non un immense, pincement au coeur parce que je dois me rendre à l'évidence : je dois lâcher prise avec ma p'tite puce qui aura 11 mois dimanche. Ouf, c'est pas facile! Elle est si petite pour jongler avec sa nouvelle vie de garderie. Elle a commencé depuis la semaine dernière et je dois vous avouer que la coupure est, ma foi, déchirante... Je lis tout à ce sujet : comment réagir, comment gérer mes émotions, comment bien l'intégrer dans sa nouvelle vie, tout!

Depuis quelques jours, je réfléchis sérieusement à retourner au boulot 4 jrs/semaine. Ma fiscaliste soeurette m'a préparé un fichier excel tellement complet et qui nous parle de plus en plus à mon amoureux et à moi. Depuis que j'ai été enceinte, je dis la phrase suivante : "dans la vie, on choisit de faire des $$$ ou une famille : j'opte pour la famille". Je voulais donc revenir au boulot en faisant du 9 jours sur 10. Oh là là! Ma semaine de 5 jours sera interminable!!! Et je ne rime plus vraiment avec mes valeurs. C'est pourquoi le 4 jours/semaine se présente à moi comme étant une offre alléchante.

Je viens de faire mes devoirs pour l'intégration graduelle de ma fille et voici ce que je ferai :
  • des journées plus rapprochées qu'espacées (par exemple : lundi, mardi, mercredi, plutôt que lundi, mercredi, vendredi)
  • je vais lui expliquer, dès son levée, qu'elle va aller voir M., sa gardienne, et ses amis et lui dire à quel moment j'irai la chercher (après le dîner, après le dodo, etc.)
  • lorsque je vais la mener, je vais faire un petit rituel avec elle : petits jeux dans la salle durant quelques minutes et après, un beau câlin, un bye-bye et "je viens te chercher à...(quel moment)"

En pratiquant ces trucs, ma fille devrait s'intégrer plus facilement à sa nouvelle vie. Mais surtout, je dois être zen et positive dans tout ça : nos enfants sont des éponges à émotions et ils perçoivent tout. Je dois donc bien gérer mes émotions!!!

Je vais donc continuer à réfléchir à mon retour au boulot : 4 jours/semaine ou 9 jours/10? Et, apprivoiser également mes nouvelles émotions de maman et de professionnelle. Ouf, c'est pas facile, mais j'y arriverai, du moins, je l'espère!